jeudi 26 juillet 2007

Web 2.0 : Comment les start-up gagnent elles leur vie ou les business modelés expliqués à ma mère. - Part 2

business screen

 3) Le business Model

Nous y voila, le business model répond à la question la plus fondamental d’une start-up : ‘comment on va gagner de l’argent ???’. Comme je le disais dans la première partie, toute entreprise qui démarre à dans ses cartons ne serais-ce qu’une ébauche de business model. Tout le problème est de savoir si ce model à été suffisamment bien conçu pour être rentable ? Si le nombre d’utilisateurs de votre service croit assez vite pour vous permettre d’atteindre un seuil critique permettant de gagner de l’argent, ou si vos clients ont envie de payer pour votre produit ?!...

Qu’existe-t-il comme moyen de gagner de l’argent sur le net ; pas grand choses de très original en fait, Ce sont les mêmes mécanismes que ceux de l’économie traditionnel, mais c’est souvent la forme ou la façon de les mettre en œuvre qui donne ce coté si ‘piquant’ au web. Voici donc les 2 méthodes que j’ai pus identifier (si vous en connaissez d’autres, écrivez moi !) :

  •  La publicité
  •  La vente de produits/service !

Le soufflet viens de retomber là je croix, mais c’est bien normal l’économie ce pratique de la même façon depuis que le monde est monde, il n’y avait pas de raison que cela change avec le web.

Ajoutons maintenant à nos méthodes marketing 2 barbarismes qui vont épicer la donne : le BtoB et le BtoC.

Ces deux gros mots vont nous permettre d’identifier la cible à atteindre c'est-à-dire le client, la personne qui va payer !! Donc :

  • Business to Business (BtoB) : vous vendez vos services à des entreprises
  • Business to Customers (BtoC) : vous vendez directement aux clients.

Si le BtoC a été clairement l’apanage du Web 1.0 avec de sociétés comme Amazon, le Web 2.0 qui a comprit que les utilisateurs ne voulez plus payer pour du service sur le web est clairement BtoB.

Petite parenthèse au passage : je viens de vous donner ce qui est pour moi la différence majeur entre le web 1.0 et le web 2.0 : Dans le web 1 on vous vendait des biens, dans le web 2 ont voudrait surtout vous vendre du service.

Amusons-nous maintenant à décortiquer quelques exemples de start-up afin de mieux comprendre les différentes combinaisons des quatre éléments que je viens de vous présenter :

 

google logo

Google est devenu le roi du pétrole en vendant de la publicité aux sociétés qui avaient besoin de visibilité sur internet. C’est pour cela que tout est gratuit chez eux. Les entreprises payent et les utilisateurs se régalent. Explications dans cette vidéo :

 

 

Notez bien que dans cette interview quand on vous dit une proposition à 1 euro, c’est la somme qu’enpochera Google à chaque fois que quelqu’un cliquera. Imaginez maintenant cela à l’échelle de la planète et multiplié par le nombre de pages vues par jour…

Question : qu’est ce qui permet à Google d’avoir un tel poigt sur le marché au point que tous les annonceurs veulent apparaitre sur leur homepage au delà de la qualité de leur moteur ?

Réponse : la masse de ces utilisateurs, et nous touchons ici l’argument majeur du BtoB : si j’ai un million de visiteurs unique par jour, je deviens une place incontournable pour toute personne qui à envie de communiquer à grande échelle. Simple et imparable, il faut juste avoir un service assez génial ou indispensable pour donner envie à des millions d’internautes de se connecter tout les jours sur votre site.

 

 

netvibes logo

La startpage ‘à la frwancaise’ a défrayée la chronique ces dernières semaines à cause du départ de Pierre Chappaz.

Et tout le monde de se demander : mais comment vont t’ils gagner de l’argent (comme-ci Chappaz etait partie avec le secret) ? La réponse est venue de son fondateur Tarik Krim dans une interview à Neteco

Et, une fois encore, le modèle est basé sur le même ressort : un nombre critique d’utilisateurs.

Netvibes va proposer de la visibilité à des sociétés via ces Widgets : un accord a été signé par exemple avec CBS pour diffuser du contenu vidéo. CBS va donc payer le droit d’être sur Netvibes ce qui permet à la société de pouvoir continuer à proposer leur startpage sans ‘vrai’ pub.  

 

 

firefox logoQuel est la stratégie du navigateur à poils roux, quel est d’ailleurs, la stratégie pour les Flock, Safari, Maxthon, et Opera ? Toujours la même idée ; monétiser l’audience mais dans se cas particulier, en direction des moteurs de recherche. Les Explications d’erwan développeur sur Flock : 

 

 

 

A se propos, Firefox c’est même payé le luxe de s’offrir un plan B grâce à la toute récente extension Ebay  qui lui apportera des revenus sur chaque vente effectué via le plugin… malin comme un renard le fire ( !!!?).

 

 

Dailymotion LogoLa méthode la plus directe de faire du BtoB est probablement de louer directement son service web aux entreprises. L’idée est de vendre une plateforme technique maintenue de A à Z et qui dégage alors l’entreprise de toutes les contraintes de gestion/location/maintenance des serveurs, 

l'entreprise n’a qu’a coller sont logo sur le produit qu’elle loue. On appelle cela la marque blanche.

Photobucket, hébergeur de photos en ligne c’est par exemple propulsé loin devant Flickr en devenant la solution technique d’hébergement des utilisateurs de Myspace avant que ce dernier ne les rachéte.

Dailymotion, bien que sa stratégie soit basée sur la monétisation du trafic, à savoir publicité classique et pub-video, a eu recours à ce principe en hébergant les vidéos de Wat.tv le site de Tf1.

D’ailleurs, ce modèle basé sur la publicité sera très certainement LA façon de gagner de l’argent avec la vidéo sur le web. Il n’y qu’a regarder la stratégie d’un produit comme Joost (le vidéo 2.0 du web 2.0…ben oui on peut le dire quand même…) pour s’en convaincre. Le problème étant que pour l’instant personne n’a encore fait la preuve de la viabilité du modèle. Et le seul acteur qui avait un nombre suffisamment important d’utilisateurs pour le démontrer (Youtube) c’est fait racheter... Petite récapitulation en vidéo :

 

 

 

 

 

digg logoDigg possède le modèle économique plus simple à mettre œuvre pour une startup : les Adsences de Google. Apparemment les revenus que génère Digg mensuellement sont carrément à tomber par terre. Mais ne vous y trompez pas, tout le monde n’est pas Digg,Myspace ou FaceBook et tout le monde ne possède pas leur trafic. Ce que je veux dire, c’est que cette apparente facilité à un revers si vous n’avez pas le "quelque chose" qui fait que toute la terre se précipite chez vous.

Update : j’apprends à l’instant que Digg vient de signer un nouvel accord publicitaire avec Microsoft.

 

Voilà, j’espère que ces quelques exemples ont un peu mieux éclairés vos lanternes, pour ce qui est des cas plus classique de business to Client les exemples sont connu et facilement identifiables ; pensez aux sites de VOD, au music store d’I-tune, à Skype, à Ebay à Meetic etc…

 

Oui mais pour les autres ?

Chaque startup est particulière et il n’y a pas de recette miracle qui permettre de découvrir comment chacune d’elle gagne de l’argent. Je suis sûr que vous vous demandez tous encore comment Twitter par exemple va gagner de l’argent ?

Je n’en sais rien moi-même. Peut être qu’ils espèrent juste se faire racheter par une compagnie de téléphone, ou alors ils attendent d’avoir assez d’utilisateurs pour utiliser les 110 caractères auxquels vous n’avez pas accès pour y mettre de la pub. A ce propos vous ne trouvez pas que leur widget est bien grand pour 140 caractères…

update : Apparemment, ils n’en savent rien eu même !!.. ou peu être que c'est ce qu'ils font croire... 

 

Tout est envisageable mais restons lucide au vu des exemples précédent ; le fait que les internautes soient peut enclins à payer pour du service sur le web amènera fatalement tout le monde à mettre de la publicité… d’ailleurs j’en connais un qui ne doit pas être mécontent d’avoir mis la main sur DoubleClick…

Le business du web à vraiment un fonctionnent qui lui est propre ce qui implique que parfois on (le grand publique) ne peut connaitre la stratégie d’une start-up que des mois voir des années après son lancement. Les raison majeurs en sont :

- le temps que met une société à atteindre son seuil critique d’utilisateur pour dévoiler vraiment son plan de bataille.

- L’avantage stratégique que peux représenter un business model original (si vous avez un modèle génial, vous n’avez peu être pas envie de vous réveiller demain avec 15 concurrent qui vous auront copié pendant la nuit…)

- La validité ou la recherche d’un model valide qui peut prendre un certain temps ou être remis en cause en cour de route.

4) la sortie

L’exit comme disent les américains, c’est soit le tribunal de commerce si ça c’est mal passé soit le rachat par une grosse boite ou l’introduction en bource dans les cas les plus heureux. En effet, les VC sont des investisseurs de passage qui cherchent à faire des dividendes à moyen terme. Donc soit vous avez tapé dans l’œil de Google, soit vous avez atteint le seuil rentabilité et pouvez voler de vos propres ailes (prochaine étape la bource…) soit c’est la fin de l’aventure suite à des problèmes d’audience ou de business model pas assez rentable et là, c’est vraiment la fin de l’aventure.

 

Voilà, je n’en dirais pas plus car plus j’en écrits plus je risque de dire des bêtises. N’hésitez pas à me contacter si vous avez des informations permettant d’enrichir ce billet, je me ferais un plaisir de le mettre à jour.

 

Les choses que cet article m’a apprit :

Ma foie, rarement la préparation d’un billet n’a été aussi riche d’enseignements. La première chose qui me saute aux yeux, c’est l’avènement de la vidéo comme support de blogging (oui mieux vaut tard que jamais…). C’est énorme, tellement énorme que je me demande si je ne vais pas moi aussi m’y mettre.

La nullité des services de vidéo, qui malgré leur grand nombre ne sont que des pales copies de YouTube souvent très peut innovantes. Par exemple Il n’existe à ce jour aucun service capable de vous proposer de commencer une vidéo à tel endroit et de la finir à tel autre. Il faut forcement retélécharger les vidéos sur de services de mixage en ligne pour les redécouper… pénible…

Beaucoup moins enthousiasment : le web 2.0 vu de mon petit appartement lillois m’a donné l’aire d’être complètement sclérosé par les Bac +5. Quelque soit la branche : financier, investisseurs, entrepreneur, développeurs on dirait qu’il n’y a que des ingénieurs avec des vies d’ingénieurs, des valeurs morales d’ingénieurs, des problèmes d’ingénieurs ou des moyens financiers d’ingénieurs etc… J’en viens même à me demander si l’entreprenariat dans le web n’est pas un ‘sport’ réservé à une certaine élite, élevé dans le coton et qui aurait une revanche à prendre sur ces pères… bizarre et frustrant pour des petit bacheliers ou des non diplômés qui ont des idées pleins la tête et pour qui d’emblée le ‘ramage’ (du galérien) devra forcement être beaucoup plus important si il veut compenser le plumage (du docteur).

Carrément décevant : Thierry Bezier ne lit pas ces mails…

Sources :

L’interview complète Arnaud de Latude le business angel trouvée sur le blog de PetitDeviendraGrand.com

Les Diverses vidéos tirées de l’excellentissime reportage ‘Quand l’internet fait des bulles’ (à voir et à revoir)

Le reportage ‘Le monde selon Google'

L’interview complète d’Erwan Loisant développeur chez Flock trouvée sur Intruders.tv (Beaucoup d’excellentes interviews de patron de startup. A bookmarker dans votre Miro player)

L’interview complète de Philippe Leroux Conseillé en stratégie Web qui vous expliquera entre autre la vrai bonne raison pour laquelle Google a racheté YouTube… A voir !!

 

Si vous aviez raté la premiere partie, c'est ici

 

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mercredi 25 juillet 2007

Web 2.0 : Comment les start-up gagnent elles leur vie ou les business modelés expliqués à ma mère. - Part 1

web2 logoVoila une question que je me suis pausé il y’a plusieurs mois déjà, et à laquelle je n’étais pas parvenu à répondre complètement jusqu'à ces derniers temps. Mais cette fois, je croix que j’y suis, je pense avoir réussi à reconstituer un puzzle à peu prèt cohérant du système économique Web. Bon évidement comme je ne suis ni entrepreneur ni dans la finance, il est plus que probable que ce billet soit parsemé de quelques énormités, je compte donc sur mes 3 ou 4 lecteurs pour m’aider à redresser la barre en cas d’ânerie majeur.

Je vais donc tenter de vous expliquer (d’âpres ce que j’ai crus comprendre) le cycle de vie d’une start-up 2.0 avec tous les gros mots obscurs que l’on peut lire partout tel que : VC, business Angel, BtoB, Business Model, Exit etc.. etc…

 

 

 

1) Naissance de l’économie du net

Avant de chercher à comprendre les modelés économique du web, il est important de comprendre les fondements de l’économie sur internet, car c’est bien simple ont les retrouve partout et dans toutes les strates. L’idée est fort simple à comprendre mais ses conséquences carrément chaotique et reproductibles dans à peu prêt n’importe quel startup d’hier ou d’aujourd’hui, mais voyez plutôt ;

Tout commence toujours avec de l’innovation technologique, qui par essence et difficilement quantifiable en valeur financière car sans référence. Là-dessus des investisseurs parient sur l’avenir en ce disant : ‘ce truc va changer le monde et il sera toujours temps de trouver plus tard le moyen de le rentabiliser…’

Bien sur je caricature un peu, un investisseur ne donneraient pas un centime à un entrepreneur qui n’a pas la moindre idée de la façon dont il va rentabiliser sont produit (le fameux business model), mais en générale, il peut se contenter d’une ébauche de business model qui de toute façon ne peut être vérifié puisque encore une foie : produit nouveau = marché nouveau = aucune référence à laquelle se raccrocher pour faire des comparaisons.

Je sais qu’il est de notoriété publique que Google a trouvé ses premiers investisseurs alors qu’ils n’avaient aucun business plan, et il est probable que ce cas de figure puisse encore se produire de nos jours, mais il y’a fort à parier que la masse des investisseurs échaudés par la bulle de l’an 2000 auront plutôt tendance à demander des garanties avant de vous ouvrir leur jolie porte feuille…

Tout les grand de ce monde se sont tous fait sur un coup de ‘quitte ou double’. Cette aventure à été celle de boites prestigieuses comme Apple, Cisco, Google, Yahoo mais aussi Netscape qui fut là première à inaugurer la pratique au niveau du web et dont voici l’histoire en vidéo.

 

 
Comme vous l’aurez surement compris en voyant la vidéo, l’impossibilité de quantifier clairement la valeur d’une nouveauté technologique couplé à l’espoir de retombés économique mirobolante est le moteur qui pousse les investisseurs à payer des sommes astronomique afin de ne pas passer à coté de ‘l'affaire du siècle’
 

2) L’idée géniale

Bon maintenant, reprenons au début de l’histoire d’une start-up. Imaginons que c’est vous, et que vous avez ‘The’ idée génial qui va mettre Google à genoux. Deux choix s’offrent à vous pour ouvrir boutique, soit vous cassez votre tirelire et vous empruntez à vos vieux amis de 30 ans, soit vous trouvez une personne qui est prête à investir dans votre projet qui je le rappel n’est pour l’instant qu’un jolie slide au format Powerpoint.

Ces deux façon de faire finissent souvent par se retrouver car une start-up à l’inverse d’un magasin ou d’une pizzeria passe des mois voir des années avant d’avoir le moindre sous en caisse. Et pendant ce temps, il faut bien continuer à manger, à payer l’électricité, la location des serveurs, les développeurs etc..etc.. Il est dont raisonnable de penser qu’a un moment ou à un autre les fonds avancés par vos amis seront tous épuisés. Vous aurez alors besoin d’un… Investisseur providentiel ou plus communément d’un Business Angel

Le business Angel c’est qui ? C’est une personne qui va vous soutenir financièrement, mais aussi c’est un conseillé, une épaule sur laquelle s’appuiller dans les débuts difficiles. Petite vidéo pour tout comprendre.

 

 
 

Si tout ce passe bien pour votre start-up, que sont trafic et ces utilisateurs explosent, et que tout le monde commence à lui faire les yeux doux, la belle collaboration qui vous liait à votre business angel doit naturellement s’arrêter. Lui prendra ces dividendes en vous revendant par exemple, à un VC, un Venture Capitalist.

Tout les cas de figures sont évidement possibles, certaines start-up n’on jamais vue de business angel alors que d’autre ne verront jamais de VC. Il est également possible qu’a cette étape la startup soit racheté par un ténor du web (Youtube ou MyblogLog ont été rachetés alors qu'elle avaient moins d'un ans d'existance).

Alors qu’est que c’est que ce Venture Capitalist. Pour faire très simple, c’est souvent un groupe financier dont le travail est à peut prêt similaire a celui du business angel avec une nuance mais qui fait toute la différence : la taille de son porte monnaie. En effet, avec le VC c’est du lourd, du très lourd au niveau financier. L’arrivé d’un VC au sein d’une start-up marque souvent un tournant dans la vie de celle-ci c’est en général à ce moment qu’elle décolle à l’international ou qu’elle effectue des investissements lourd…

VC et business angels prennent d’énormes risques financiers. Et ils ne gagnent pas à tous les coûts. Comment s’en sortent t’ils alors ?

Très simple, sachez d’abord qu’ils n’investissent pas dans une seul mais plusieurs start-up en même temps. Ils doivent les choisir judicieusement en ayant en tête que 50 % des entreprises dans lesquels ils investissent finiront au terminus de Mick Arrington (en claire, le dépôt de bilan) et dans là partie restante peut être une ou deux leur rapporterons le jackpot qui permettra d’éponger la perte de toute les autre. Je vous propose là aussi une petite explication en image.

 

 

 

Pour approfondir sur le sujet je vous invite également à jeter un coup d oeil à cette trés bonne interview de Jean-David Chamboredon.

Egalement à voir cette interview de Jeff Clavier, hybride entre le business angel (puisqu’il investit son propre argent) et le VC (puisqu’il en investit beaucoup) 

Enfin pour les gros gourmand une longue interview de de Guillaume Lantour dans l'emission les dessous du web special VC. 

 

Fin de cette première partie de présentation. Demain, je posterai la dernière partie consacrée aux business models proprement dit. Nous essayerons de voir comment des boites comme Digg ou Firefox gagnent de l’argent... à suivre donc...

Je mettrai également tout les credits vidéo ainsi que leurs sources complètes. D’ici là bonne lecture et encore une fois, n’hésitez pas à me rectifier si je suis à coté de la plaque.

 

La suite est

 

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dimanche 22 juillet 2007

Vos comptes Hotmail de nouveau accessibles depuis Outlook

oulook logo

Le 18 Juillets dans le feed des download de Microsoft c’est glissé une bonne nouvelle nommée : Outlook connector.

Je vous ai déjà parlé d’Oulook connector, c’est un plug’in qui permet à Outlook de ce connecter à vos comptes Msn/Hotmail/LiveMail/OfficeLive. Hélas jusqu'à présent son utilisation n’était réservée aux utilisateurs de compte Premium (comprenez payant).

Et bien bonne nouvelle, tout ceci est terminé est il est de nouveau possible de synchroniser sa boite mail Microsoft avec son Outlook.

Comme d’habitude chez Microsoft, ils ce sont arrangé pour en faire le moins possible, car ils ne voudraient surtout pas que vous pensiez qu’ils font des choses pour simplifier la vie de leur utilisateurs… ils ont donc décidés que vous ne pourriez synchronise que les boites mail et le carnet d’adresse, mais pas le calendrier ni les notes…

Dommage pour eu ils ont encore raté une belle occasion de ce rendre indispensable est sympathique… on dirait vraiment qu’ils ont re-perdu le nord depuis que Scoble les à planté !

A oui, dernière cerise sur le gâteau : le plug’in ne s’installera que si votre version d’office est "genuine compatible". C’est d’ailleurs pour cette raison que vous n’entendrez parler de cette news nul par part, tout les geeks qui possède office ne l’ont évidement pas payé !

Alors comment, on fait pour le télécharger ?

.. Je n’en sais rien moi, c’est un site légal ici monsieur !! …

Mais, j’ai quand même entendu dire dans les milieux autorisé que, il parait, qu’avec un peu de chance, la solution pourrait se trouver dans un moteur de recherche avec deux O (non pas Yahoo, l’autre…) lorsqu’on lui demande avec politesse ce qu’il a à dire sur ‘ OGACheckControl.dll ‘ … comprenne qui peut…

 

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samedi 21 juillet 2007

Vidéo Podcast : test de Miro(ex DemocracyPlayer) Vs Noopod

miro logo noopod title

 


 

Ok, aujourd’hui je me lance dans le podcast. Et je vous propose pour une première tentative le test de 2 MediaPlayer/Podcaster :

Miro (Ex Democracy Player) et  Noopod

Tout deux d’excellents produits certes pas exempt de défaut, mais quand même sacrement prometteur.

Au Menu :
-    lectures de tous vos contenus audios/vidéos directement à partir de vos flux Rss.
-    Lecture de vos Torrent pour Miro.
-    Miro peut même remplacer votre media player pour vos divx en local.
-    Recherche et téléchargement de vidéos directement depuis des cites comme DailyMotion et Youtube
-    Etc…

Ces deux logiciels (avec d’autre..) représentent l’avenir des lecteurs de podcasts ; résolument tournés vers la vidéo et par la recherche de contenu en ligne.

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lundi 9 juillet 2007

Virtual Earth : Toulouse en 3D (ou presque)

Il y’a 3 jours, Microsoft à procédé à une grosse mise à jour de sa base Virtual Earth (26 Terra octets) permettant ainsi au service de s’enrichir d’une nouvelle fonctionnalité, et de nouveaux éléments de villes en 3D.

La nouvelle fonction (en 2D) proposée, est un fond de carte qui permet de voir les reliefs. C’est assez jolie mais jugez plutôt : Relief

Pour ce qui concerne la 3D, vous pouvez maintenant voir quelques éléments de nouvelles villes comme Quebec, Toronto mais aussi Toulouse (Yeah !! la France est dans la place).

Toronto

Evidement, toutes les villes ne sont pas dotées de façon égale, est si Toronto (image ci-dessu) est superbement mise ne valeur, il n'en va pas de même pour toulouse qui se resume  pour l'instant  à quelques bâtiments clairsemés çà et là, dont voici tout de même ce quelques constructions :

toulouse

 

Enfin pour le fun j’ai essayé sur Paris, et là, par contre c’est la grosse cata !! le plan de la ville n’est pas encore au détail (très laid et inexploitable) quelque bâtiments se perdent sur des maps blurrés du plus triste effet. Je vous recommande l’arc de triomphe perdu au milieu du désert ou le stade de Roland Garros pausé… sur rien…

Roland Garros le louvre

 

 

Tout cela se règlera surement un jour j’en suis sure, mais au delà de ces détails, je me demande quand même si tout ces site de maps en ligne ne sont pas du grand n’importe quoi... Imaginez le projet titanesque que doit être la représentation d’une ville en 3D ou en photo (Google map), maintenant mettez cela à l’échelle de la planète… 'Ça va droit dans le mure tout ça ou bien…"

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dimanche 1 juillet 2007

Téléchargez les vidéos de l’INA, de TF1, de Youtube, Dailymotion est tout les autres sans utiliser aucun programme (juste avec votre cerveau…)

gootube

 

 

 

nb : Le format des vidéos de l’INA à changé depuis la parution de ce billet, vous pouvez lire un nouveau tutoriel vous permettant d’enregistrer les vidéos de l’ INA ici  

L’avalanche actuelle de programmes permettant de downloader les vidéos de Youtube et de tout ces petit frères génère tellement de buzz que cela en devient risible. Car, il est des vérités qui même si elles ne sont pas bonne à dire ce doivent d’être entendu…  Alors voila disons le franchement : TOUT CES PROGRAMMES NE SERVENT A RIEN. Mais vraiment à rien de rien. Et pourquoi ne servent t’il donc à rien ? Tout simplement parce qu’ils vous proposent de télécharger quelque chose qui se trouve déjà sur votre disque dur…

Malgré le fait que toute ces vidéos soit en streaming, elles sont toute dépendante du player qui les embarque et qui dans tout les cas (sauf pour RealPlayer) oblige celle-ci à ce trouver entièrement localisée chez vous.

Retenez donc ces deux règles qui feront de vous ‘le’ geek du pompage de film de votre quartier :

1) Si tu peux la voir, tu peux l’avoir.

2) Si tu la vue, c’est que tu l’as eu.

Ou plus simplement : si la vidéo est passée sur votre écran, elle est forcement sur votre disque dur.

La question à 1000 francs est : mais ou est elle ???

Réponse : dans le cache de votre navigateur…tout simplement…

Alors ou ce trouve ce fameux cache, et bien si vous n’avez trop tweaké votre OS, il devrait être dans : C:\Documents and Settings\ ##Votre nom d’utilisateur##\Local Settings\Temporary Internet Files

Si vous ne voyez pas ce dossier, c’est que vous n’avez pas activé l’option : « Afficher les fichiers et dossiers cachés » qui se trouve sur la fenêtre, dans le menu outil > option des dossiers, onglet affichage.

Je vous conseil de bien le vider avant d’aller le visiter, vous n’en verrai que plus clair.

 

Exemple 1 : une vidéo de l’INA

Vous désirez par exemple télécharger ce superbe est très exostif( !!!) reportage en QuickTime sur l’histoire d’internet ( une perle de journalisme soit dit en passant). Rien de plus simple, cliquez sur le lien, regardez la vidéo, sa y’est le filme est chez vous.

Petit coup d’œil dans le cache :

cache ina

Regardez un peu ce qu’on trouve : un joli fichier .MP4 au nom imprononçable d’une taille de 6120 Ko. Ça dépareille un peut avec les fichiers JPEG à 2 Ko vous ne trouvez pas…

Et bien voila c’est fini vous n’avez plus qu’a le mettre à l’abri dans un autre répertoire la pèche au gros à été bonne !

 

Exemple 2 : une vidéo de TF1.fr

Les chaînes de télévision proposent de plus en plus de contenu diffusé via MediaPlayer. Essayons par exemple de récupérer une vidéo de l’émission plein écran de la chaîne LCI… (bien sur on n’oublie pas de revider sont cache avant pour y voir plus claire)

Donc, même technique ; vous regardez tranquillement la vidéo et ensuite, vous ouvrez votre cache :

cache lci

Et qu’est qu’on trouve de beau, un petit fichier de 48 Mo en .WMV auquel il faudra juste enlever tout les caractères qui suivent l’extension pour le tour soit joué.

 

Exemple 3 : une vidéo Youtube

On vide le cache, et je vous propose pour l’exemple cette impressionnante vidéo du petit Danny Macaskill qui ne doit pas être un humain temps les figures qu’il a à vous montrer paraissent impossibles…

Problème : l’inspection du cache ne donne absolument rien. Pourtant le fichier est bien là, mais il c’est caché (dans le cache !!!).

Le cache d’ Internet explorer dispose d’un répertoire invisible que vous ne pouvez voir qu’en tapant son chemin complet, à savoir :

C:\Documents and Settings\ ##Votre nom d’utilisateur##\Local Settings\Temporary Internet Files\content.ie5

Dans cette espace, vous découvrirez une multitude de sous répertoires que vous devrez parcourir à la recherche d’un fichier nommé « Get_video » sans extension.

cache Youtube

Ajoutez lui une extension .FLV, et retrouvez avec plaisir notre bycker fou.

 

Exemple 4 : une vidéo DailyMotion

Par exemple, ce générique des simpsons avec de vrai comediens

Un coup d’œil dans « .. \Temporary Internet Files\ »

cahe DailyMotion

Le fichier .FLV en supprimant ce qui est derrière l’extension.

 

Etc, etc..

Je pourrais encore multiplier les exemples à l’infini, mais je croix que vous avez compris. Je vous donne quelques pistes pour retrouver rapidement vos fichiers dans le cache :

- classez les par taille (les vidéos sont toujours de gros fichiers)

- ou par type de fichiers (les .MP4 ou FLV vous sauterons alors aux yeux.)

- si vous ne les trouvez pas dans le cache n’oubliez pas de visiter ..\conten.IE5 et tout ces sous répertoires, la vidéo s’y trouve forcement.

- Si vous utilisez Firefox le cache ce trouve dans :

C:\Documents and Settings\##Votre nom d’utilisateur##\\Local Settings\Application Data\Mozilla\Firefox\Profiles\ ##nom aleatoire##.default\Cache

- Si vous utiliser Flock le cache ce trouve dans :

C:\Documents and Settings\\##Votre nom d’utilisateur##\Local Settings\Application Data\Flock\Browser\Profiles\##nom aleatoire##.default\Cache

- Les fichiers du cache de ces deux navigateurs sont tous renommés pour des questions de sécurité (je suppose !) mais vous pouvez tout retrouver en vous fian à la taille des plus gros fichiers. Vous pouvez également vous aider en tapant dans Firefox ou Flock l’url : ‘about:cache’ qui vous permettra d’identifier les fichiers.

- Si vous utilisez Opera le cache ce trouve dans :

C:\Documents and Settings\\##Votre nom d’utilisateur##\Application Data\Opera\Opera\profile\cache4 et tout les fichiers sont en clair.  

- Si vous n’aviez jamais vidé votre cache auparavant, je vous invite à vous y balader avant de tout effacer, je suis sur que vous y trouverez des petites perles…

- Enfin, si vous voulez utiliser une technique de pro pour savoir ou se trouvent les fichiers vidéo, il est possible de monitorer votre cache grâce à Process Monitor du génial Mark Russinovich (Geek-Master ceinture noir sixième dane au minimum…) en y entrant comme filtre le répertoire du cache de la façon suivante :

Process Monitor

Attention à bien ‘include’ le filtre sinon vous ne verrez rien! 

Voila, vous savez tout. Si vous souhaitez que j’explique également comment ripper les vidéos RealPlayer, faite le moi savoir dans les commentaires et je me ferais un plaisir de vous l’expliquer dans un prochain billet.

J’en profite également pour dire à ceux qui attendent la deuxième partie de mon article sur les flux RSS qu’ils devront encore patientez un peu, car à l’époque ou je l’avais écrits, Yahoo Pipes ne disposait pas d’aux temps de fonctionnalités qu’aujourd’hui, ce qui m’oblige à réécrire pratiquement tout l’article.

Bonne amusement avec cette astuces, désormais, le monde n’aura plus aucune limite pour vous ; a vous les trailers d’alloCiné et du site d’Apple, a vous les superbes recettes de cuisine de Rouxbe , a vous les vidéos de secret Story et son indigence audiovisuel….

Bon rip !